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En réponse notamment aux aspirations de mai 1968 sur la libéralisation de la société, la loi du 11 juillet 1975, réforme en profondeur la législation sur le divorce. Elle introduit le divorce par consentement mutuel qui entend dédramatiser et favoriser les accords entre époux.
Caractéristiques : Il s'agit d'un divorce consensuel, recevable uniquement si les époux sont d'accord à la fois sur le principe du divorce (chacun des époux doit souhaiter divorcer) et sur ses conséquences. Il est donc nécessaire de s'entendre sur de nombreuses dispositions (la pension alimentaire, le partage des biens, la résidence des enfants, l'éventuelle prestation compensatoire etc.)
Le rôle de l'avocat : Seul à pouvoir saisir le juge aux affaires familiales l'avocat est indispensable en matière de divorce. Néanmoins, simplicité et rapidité de la procédure font qu'un divorce par consentement mutuel sera toujours moins couteux qu'un autre type de divorce. Véritable pied de nez aux divorces contentieux, la loi offre aussi le choix d'opter pour un seul avocat commun aux deux époux.
La procédure : une fois les époux d'accords, ils forment avant toute procédure une demande conjointe présentée par l'(les) avocat(s) qui la soumet(tent) au juge aux affaires familiales. Ensuite, celui-ci examine la demande avec chacun des époux pris individuellement, puis les réunis et termine en appelant le (les) avocats. Enfin, le cas échéant, l'homologation de la convention par le juge entraine le prononcé du divorce.
Le rôle du notaire : Si des biens immobiliers communs ont été acquis durant le mariage, les époux devront consulter un notaire afin d'établir un acte notarié qui réglera le sort des biens communs. A l'inverse, dans un divorce pour faute par exemple, la présence de cet officier public n'est pas nécessaire puisque le sort des biens est laissé à l'appréciation du juge.